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POURQUOI L'ÉOLIEN ?

POUR LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

La France s’est fixée pour objectif d’atteindre 36 % d’énergies renouvelables dans sa production électrique d’ici 2028. Par ailleurs, les 6 scénarios de mix énergétique établis par RTE pour 2050 impliquent tous une augmentation de la production d’énergie renouvelable, en particulier de l’éolien terrestre. Cette transition énergétique a pour but de lutter contre le réchauffement climatique en développant des énergies non issues de ressources fossiles. Dans ce cadre, la consommation totale d’énergie devra baisser, et celle d’électricité augmenter, d’où la nécessité d’en diversifier les sources de production.

L’éolien est une énergie inépuisable, réversible et adaptée aux ressources du pays. L’énergie éolienne fait partie des moyens de production d’électricité les moins émetteurs de gaz à effet de serre. Une éolienne n’émet en effet pas de CO2 lorsqu’elle produit de l’électricité et rembourse l’énergie qui a été nécessaire à sa construction en moins de 12 mois. Les projets éoliens sont aussi réversibles : à la fin de l’exploitation d’un parc, les éoliennes peuvent être démontées pour être recyclées, réutilisées ou revalorisées et le site d’implantation retrouve sa vocation initiale.

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UNE ÉNERGIE QUI RÉDUIT NOTRE DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE

Cette énergie nous rend aussi moins dépendants de ressources limitées et importées comme le pétrole, le gaz, le charbon et l’uranium.

UNE TECHNOLOGIE MATURE, PERFORMANTE ET COMPÉTITIVE

En 2020, l’éolien a représenté près de 8 % de la production d’électricité nationale, ce qui en fait la 3ème source derrière le nucléaire et l’hydroélectricité et devant le gaz. Avec 18 GW installés fin 2021, l’éolien alimente l’équivalent de 8 100 000 foyers français en électricité.  L’énergie éolienne terrestre est aussi une des énergies renouvelables les moins chères. Le dernier appel d’offres pour l’éolien terrestre établit un prix moyen de l’énergie éolienne à 60 €/MWh ce qui en fait une énergie aussi compétitive que les sources de production non renouvelables comme le gaz et le nucléaire (Source ADEME).

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UNE INDUSTRIE CRÉATRICE D’EMPLOI

La filière éolienne terrestre française emploie 22 600 personnes en France et plus de 1 880 personnes dans les Hauts-de-France (chiffre 2018, source Capgemini). C’est le premier employeur dans le domaine des énergies renouvelables en France. Ingénieurs, techniciens de maintenance, chargés de développement, la filière éolienne propose une grande diversité de métiers et de compétences.

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COMMENT ÇA MARCHE ?

UNE ÉOLIENNE PERMET DE TRANSFORMER L’ÉNERGIE DU VENT EN ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

En soufflant, le vent fait tourner des pales qui font elles même tourner un générateur. À son tour le générateur transforme l’énergie mécanique du vent en énergie électrique.

L’ensemble des éoliennes d’un même parc est raccordé, par des câbles souterrains, à un poste de livraison qui collecte l’ensemble de l’énergie produite. Elle est ensuite acheminée jusqu’à un poste source Enedis ou RTE vers le réseau public d’électricité, pour être distribuée aux consommateurs.

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LE FONCTIONNEMENT D’UN PARC

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LES ÉTAPES D'UN PROJET

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QUESTIONS, RÉPONSES

Les rapports les plus récents sur le sujet ont été publiés en 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et par l’Académie nationale de médecine. Les conclusions de ces études indiquent qu’« aucune maladie ni infirmité ne semble pouvoir être imputée » au fonctionnement des éoliennes :

  • Les émissions acoustiques audibles et inaudibles (infrasons) des éoliennes sont très en-deçà de celles de la vie courante et ne peuvent pas être à l’origine de troubles physiques
  • Les nuisances visuelles comme les effets stroboscopiques et le clignotement des feux de signalisation n’induisent pas non plus de risque sanitaire

Le rapport réaffirme par ailleurs que la distance d’éloignement minimale de 500 mètres entre un parc et des habitations est suffisante. Il faut aussi rappeler que l’implantation d’un parc éolien en France est soumise à la règlementation acoustique la plus stricte d’Europe. Pour obtenir une autorisation préfectorale d’exploitation, les opérateurs doivent prouver que l’impact sonore d’un parc reste inférieur à des seuils réglementaires (5 décibels le jour et 3 décibels la nuit). Un contrôle des émissions sonore est ensuite obligatoire dans l’année qui suit la mise en service du parc.

Pour chaque projet, une étude d’impact environnemental analyse les effets potentiels d’un parc éolien sur la biodiversité pendant sa construction et son exploitation. Les résultats de cette étude permettent de concevoir le projet et de définir les mesures pour éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel.

Une large partie de cette étude est consacrée à l’avifaune et aux chiroptères. L’emplacement et la disposition des éoliennes sont étudiés pour réduire au maximum l’impact du projet sur ces populations. Pour information, le taux de mortalité des oiseaux due à des éoliennes se situe entre 0,3 et 18,3 individus par an et par éolienne en fonction de la configuration du parc (sources : LPO ). Cette mortalité est faible, surtout en comparaison des dégâts causés par les lignes électriques (40 à 1 230 oiseaux par kilomètre) ou par les routes (30 à 100 oiseaux par kilomètre), mais doit tout de même être prise en compte. Les porteurs de projets éoliens travaillent étroitement avec des associations environnementales comme la Ligue de Protection des Oiseaux et un suivi environnemental est mis en place pendant les trois premières années de fonctionnement du parc, puis tous les dix ans. Cela permet de prendre des mesures correctives si nécessaire.

Un parc bien conçu, et la réglementation est là pour y veiller, ne génère pas de nuisances. Il n’y a donc aucune raison pour que le prix des habitations environnantes baisse. Plusieurs études réalisées dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l’Aude, sur des zones d’habitations proches de parcs éoliens, ont démontré que l’installation des parcs n’avait pas eu d’impact sur la valeur des biens immobiliers ou sur le nombre de permis de construire. De manière générale, les nombreuses études indépendantes menées convergent dans leurs conclusions : les parcs éoliens ont un impact limité sur la valeur des biens immobiliers.

La dernière étude parue sur le sujet en France, celle de l’Ademe (Agence de la transition écologique), corrobore cette conclusion. Elle montre que l’impact de l’éolien sur les prix de l’immobilier est nul dans 90 % des cas et très faible pour 10 % des maisons vendues.

Les retombées économiques permettent au contraire à la commune et à la communauté de communes d’implantation d’un parc éolien d’améliorer le cadre de vie des habitants. Ces retombées leur permettent par exemple de créer ou de rénover des infrastructures, de mettre en place de nouveaux services municipaux ou de les améliorer, d’investir dans d’autres installations dédiées à la transition énergétique (rénovation énergétique des bâtiments, mobilité électrique, énergie solaire, etc.).

De nombreuses communes ayant implanté des éoliennes sur leur territoire continuent par ailleurs de voir des maisons se construire et leur population augmenter.

Comme beaucoup de constructions, les éoliennes peuvent perturber les ondes hertziennes, (en réfléchissant ou diffractant les ondes électromagnétiques). Les textes de loi engagent la responsabilité de l’exploitant qui doit trouver une solution en cas de perturbation (réorientation de l’antenne sur un autre relais, installation d’une antenne ré-émettrice sur une éolienne, installation d’une réception par satellite). A noter que depuis l’arrivée de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), les perturbations sont moindres voire inexistantes.

Les éoliennes tournent 85% du temps à puissance variable selon la vitesse du vent, en dessous de 10 km/h (2,8 m/s) le vent est trop faible, au-dessus de 90 km/h (25 m/s) le vent est trop fort et les pales sont mises en drapeau et arrêtées. Par ailleurs, Enedis interdit parfois l’injection de courant pour cause de maintenance ou défaillance du réseau. Ces périodes d’arrêt sont prises en compte dans la prévision de production.

Les périodes sans vent sur toute la France sont rares. Les éoliennes sont réparties sur tout le territoire, dans des régions aux régimes de vent indépendants, ce qui permet d’apporter en permanence de l’électricité au réseau. Cet effet est accru grâce à l’interconnexion des réseaux au niveau européen qui assure une production électrique sans interruption. La production de l’ensemble du parc éolien français est aussi prévisible et les outils de prédiction météorologique permettent d’anticiper les périodes de moindre production. Dans ce cas, d’autres énergies renouvelables prennent le relais comme l’hydraulique ou le solaire. La production éolienne limite au contraire le recours aux énergies fossiles. Avec l’essor des renouvelables, les centrales thermiques françaises disparaissent petit à petit.

Le démontage incombe, quel qu’en soit le coût, à la société qui exploite le parc éolien et en aucun cas au propriétaire du site d’implantation. Les opérations de démontage et de remise en état comprennent :

  1. La désinstallation des éoliennes.
  2. L’excavation des fondations dans leur totalité. L’état précis de restitution du terrain après exploitation est défini par l’arrêté d’autorisation ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement). L’avis du propriétaire du terrain est inclus au dossier. Le propriétaire peut, dans le cadre de la location de son bien à l’exploitant éolien, fixer des conditions de remise en état plus contraignantes que celles prévues par la réglementation.
  3. Le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès sur une profondeur de 40 cm, ainsi que le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres à proximité. Toutefois, si le propriétaire du terrain souhaite conserver le chemin, il est possible de les laisser.
  4. Le démantèlement des installations de production d’électricité, des postes de livraison ainsi que des câbles dans un rayon de 10 mètres autour des éoliennes et des postes de livraison.

L’arrêté du 10 décembre 2021 fixe que les développeurs éoliens doivent déposer une somme, actualisée chaque année, de 50 000 euros pour une éolienne de 2 MW et de 25 000 euros par MW supplémentaire sur un compte séquestre à la Caisse des Dépôts et des Consignations. Dans le cas où l’exploitant fait faillite et ne peut assurer le démantèlement, l’État utilise cette somme pour agir. La vente pour recyclage des matériaux de l’éolienne (90% minimum de l’éolienne), ainsi que la somme déposée à la Caisse des Dépôts et des Consignations, permet de rendre nul le coût de l’opération. Les premiers démantèlements en France nous permettent d’avoir un retour sur expérience et de démontrer que ces montants correspondent bien aux réalités économiques et financières liées au démantèlement des machines.

Il est aussi important de noter qu’une éolienne est presque totalement recyclable car elle comprend de grandes quantités de matériaux valorisables comme l’acier et le cuivre. Elle ne laisse donc pas de polluants sur son site d’implantation. Par ailleurs, le « repowering », qui consiste à remplacer les anciennes éoliennes par de nouvelles machines, est possible.

Les éoliennes sont soumises à la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui fixe les mesures pour prévenir les impacts sur l’environnement et le voisinage. Le niveau de bruit incident ne doit pas dépasser 3dB la nuit et 5dB le jour par rapport au bruit ambiant et les développeurs de projets éoliens doivent respecter un éloignement minimum de 500 mètres entre les machines et les premières habitations. À 500 mètres, le volume sonore d’une éolienne en fonctionnement équivaut à une conversation chuchotée (échelle du bruit) . Si un dépassement est observé, des actions correctrices sont imposées : arrêt ponctuel ou bridage des machines.

Les éoliennes sont aujourd’hui conçues pour avoir une durée de vie de 20 ans minimum. En fonction des conditions de vent, on estime qu’il sera possible d’exploiter certains parcs pendant 30 ans.

Les avis divergent sur l’aspect esthétique ou inesthétique des éoliennes, tant la question est subjective. Afin de concevoir un projet bien intégré au paysage, une étude paysagère est menée et un rendu visuel est évalué à l’aide de photomontages. A noté que selon  un sondage réalisé en 2020 par Harris Interactive 76% des riverains d’un parc éolien ont une bonne image de l’éolien.